Lettre d'informations nutritionnelles pour les professionnels de santé

Lettre d'informations nutritionnelles pour les professionnels de santé

Cerin

N ° 28 - Eté 2021

Infos nutrition
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Nouveaux repères alimentaires pour les personnes âgées

L’avis du Haut Conseil de Santé Publique est ciblé pour les personnes âgées de plus de 75 ans.


A partir de cet âge, la prévention de la dénutrition et la sarcopénie est une priorité. Les repères nutritionnels ont donc pour objectif de prévenir ces risques, en insistant sur l’importance de maintenir le plaisir de manger et l’appétit en vue d’assurer une stabilité pondérale.


Les repères alimentaires pour les adultes restent dans l’ensemble valables chez les personnes âgées, hormis pour les produits laitiers où une recommandation de 2 à 3 portions par jour est conseillée.

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Petit déjeuner à l’école

Dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté 2018-2022, des petits déjeuners sont proposés depuis la rentrée 2019-2020 dans les écoles primaires volontaires des réseaux d’éducation prioritaire (Rep et Rep+), des « quartiers de la politique de la ville » et des territoires ruraux fragiles.
Ces distributions d’une prise alimentaire à une classe entière posent de nombreuses questions : réalité de la prise ou de l’absence du petit déjeuner, composition du petit déjeuner idéal, risque(s) pour la santé d’une absence de petit déjeuner ou d’une double prise alimentaire matinale, importance de l’environnement et du contexte de la prise du petit déjeuner, etc.


Autant de questions auxquelles s’est efforcée de répondre l’ANSES dans une note technique destinée à accompagner les équipes afin que la mise en place d’un petit déjeuner dans les écoles soit réellement un levier d’amélioration de la santé des enfants et n’ait en aucun cas un effet délétère.

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Retraite et fourchette

Des chercheuses de l’INRAE ont utilisé les données de la cohorte GAZEL (20 000 hommes et femmes agents d’EDF-GDF) pour étudier l’évolution de l’alimentation lors du passage du cap de la retraite.


Entre 45 et 75 ans, la consommation de fruits, légumes et produits laitiers serait accrue tandis que celle des produits gras et sucrés serait réduite.


Par ailleurs, l’année suivant le passage à la retraite, une baisse importante des dépenses et des quantités d’aliments achetés, notamment pour les produits d’origine animale, est observée. Elle est plus importante chez les ménages ayant de faibles revenus avant la retraite.Si la baisse de consommation de graisses, de sel et de sucre pourrait avoir des conséquences positives sur la santé, la diminution de la consommation de protéines risque de compromettre l’équilibre alimentaire des retraités.

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IMC déclaré versus mesuré

La surveillance de la prévalence du surpoids et de l’obésité en France repose sur des enquêtes épidémiologiques à base de données anthropométriques mesurées ou déclarées. Les écarts entre ces dernières ont été étudiés : 

-De manière générale, en 2016 (étude ESTEBAN), les hommes et les femmes sous-déclaraient leur poids et sur-déclaraient leur taille, ce qui conduisait à une sous-estimation de l'IMC de l'ordre de -0,41 chez les hommes et de -0,79 chez les femmes.
-Comme en 2006 (étude ENNS), l'écart de l'IMC entre données déclarées et mesurées était significativement associé à l'IMC mesuré, les écarts étant plus importants chez les personnes en surpoids ou obèses.

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En 2020, près d’un Français sur 2 obèse ou en surpoids

Une nouvelle édition de l’étude Obépi-Roche (menée depuis 1997) sur le surpoids et l’obésité en France vient de paraître.

Les principaux enseignements du sondage : 

-47,3% des Français sont en situation de surpoids et/ou d'obésité
-l'obésité a doublé depuis 1997, elle touche en 2020, 17% des Français dont 6% des enfants de 8 à 17 ans
-L'obésité est corrélée à l'âge (9% d'obésité chez les 18-24 ans contre plus de 19% auprès des plus de 55 ans), le milieu social (9,9% d'obésité auprès des cadres contre 18% auprès des ouvriers) et le territoire (14,2% d'obésité en Ile-de-France contre 22,1% dans les Hauts-de-France). 

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Allégations santé non conformes

La DGCCRF contrôle régulièrement les allégations de santé figurant sur l’étiquetage ou la présentation des denrées alimentaires. Elle s’assure également qu’aucun message thérapeutique ne soit présent en lien avec les denrées.


L’enquête menée en 2019 a ciblé les produits les plus susceptibles de porter des allégations de santé : infusions, thés, chocolats, céréales pour petit-déjeuner, produits de la ruche… Sur plus de 300 établissements contrôlés, le taux d'anomalie relevé s'élève à 44 % et monte même à 69% pour les établissements vendant leurs produits sur internet.

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Améliorer le portage des repas à domicile

Trop souvent associé à l’image négative d’une perte d’autonomie, le portage des repas à domicile présente un intérêt certain dans la prévention et la lutte contre la dénutrition au sein de la population âgée dépendante à domicile.

Ce travail de thèse montre que des leviers d’amélioration sont possibles :

-proposition de collations se rajoutant à l’offre initiale
-enrichissement de la qualité nutritionnelle et sensorielle des repas en tenant compte des préférences liées à l’âge
-accompagnement diététique personnalisé, etc.

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Imprégnation urinaire aux métaux

L'étude Esteban a permis pour la première fois de décrire l'exposition urinaire à un certain nombre de métaux chez les adultes (aluminium, baryum, iridium, lithium, manganèse, etc.) et les enfants vivant en France métropolitaine en 2014-2016.


Ces données permettent d'avoir pour la plupart, une première description de la concentration urinaire dans la population française qui sera utile pour évaluer les tendances lors de prochaines enquêtes de biosurveillance.

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Tirer les enseignements de la crise Covid

Le Conseil National de l’Alimentation pointe les risques, les inégalités et les fragilités inhérentes au système alimentaire français et mondial, mais aussi la capacité d’adaptation des acteurs de la chaîne suite à la crise.

Il propose huit pistes d’action pour une meilleure réponse du système alimentaire face à de telles situations.

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Etat des lieux de l’insécurité alimentaire dans le monde

Le rapport conjoint de la FAO, le FIDA (Fond International pour le Développement Agricole), l’UNICEF, le PAM (Programme Alimentaire Mondial) et l’OMS présente la première évaluation mondiale de l'insécurité alimentaire chronique au cours de l'année où la pandémie de COVID-19 est apparue et s'est propagée à travers le monde.

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