Recrudescence des méthodes douteuses pour perdre du poids chez les ados

L’enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) est réalisée tous les 4 ans depuis 1986 en Belgique francophone.

En 2018, sur 14000 participants, près des deux-tiers des élèves de primaire et secondaire ont cherché à contrôler ou perdre du poids et parmi eux, la moitié a eu recours à une ou plusieurs méthode(s) considérée(s) comme défavorable(s) à leur santé à savoir : sauter un repas, se limiter à un aliment ou groupe d’aliments, jeûner 24h ou plus, fumer plus, se faire vomir et utiliser des pilules amaigrissantes ou laxatives.

Ces pratiques seraient plus courantes chez les élèves les moins favorisés.

Les auteurs s’inquiètent de ces pratiques sur la santé et le comportement alimentaire des jeunes consommateurs et incitent à intégrer ces sujets dans les actions de promotion de la santé.

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Diabète gestationnel : les recommandations de la Société Francophone du Diabète

Le groupe de travail paramédical de la Société Francophone du Diabète a publié ses recommandations nutritionnelles en cas de diabète gestationnel.

Après avoir repris les besoins nutritionnels pendant la grossesse et les spécificités liées au diabète gestationnel, une prise en charge pratique est proposée avec un exemple de répartition et de fractionnement des glucides ou encore des équivalences glucidiques et lipidiques.

Consulter les recommandations

Améliorer la durabilité des repas scolaires

A l’aide d’un modèle mathématique poussé, des chercheuses de l’INRAE ont découvert une piste prometteuse pour concilier nutrition et protection de l’environnement.

Plusieurs options ont été testées comme réduire le nombre de composantes des repas ou augmenter le nombre de repas végétarien.

Selon les résultats de l’étude, le meilleur compromis pour réduire de moitié les gaz à effet de serre des repas scolaires, tout en maintenant une bonne qualité nutritionnelle, serait de proposer 12 repas végétarien sur 20 et de servir des viandes blanches et du poisson aux autres repas.

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Les repères alimentaires du HCSP pour les femmes enceintes et allaitantes

Sur demande de la Direction Générale de la Santé, le Haut Conseil de la Santé Publique vient d’élaborer les recommandations nutritionnelles pendant la grossesse et l’allaitement.

Ces périodes nécessitent une augmentation des besoins pour certaines composantes de l’alimentation. Des enjeux spécifiques existent, notamment la carence en folates et le risque d’anomalie de fermeture du tube neural ou encore la consommation d’alcool et le syndrome d’alcoolisation fœtale.

Normalement une alimentation équilibrée en quantité et qualité permet de couvrir les nouveaux besoins.

Les repères déjà établis pour les adultes ont été adaptés et doivent permettre à Santé Publique France de réaliser les messages pour le grand public. Ils prennent également en compte les principaux risques microbiologiques et toxicologiques.

Lire l’avis relatif à la révision des repères alimentaires pour les femmes enceintes et allaitantes

Des supports sur le thème de la précarité alimentaire

Le groupe de concertation du Conseil National de l’Alimentation (CNA) travaille sur le sujet de la précarité alimentaire depuis octobre 2021. Il réfléchit à la question de comment « prévenir et lutter contre la précarité alimentaire ».

Différentes fiches et planches graphiques ont été créées. Elles permettent de présenter le rôle du CNA, de faire un état des lieux de la précarité alimentaire en France et de présenter les principales réponses existant en France à cette problématique.

La distribution directe et gratuite d’aliments par des associations à des personnes vulnérables constitue aujourd’hui la première réponse proposée en France à la précarité alimentaire.

D’autres initiatives locales sont présentées (épicerie solidaire, jardins partagés, etc.) et une sécurité sociale de l’alimentation est proposée.

Des idées pour toutes les personnes engagées dans la lutte contre la précarité alimentaire.

Consulter les démarches

Des pistes pour développer l’allaitement chez de jeunes mères

Les résultats de cette méta-analyse montre que des interventions éducatives et de soutien pourraient favoriser l’allaitement maternel dans la durée chez les primipares.

Parmi les actions recommandées figurent une combinaison de séances de groupe, de coaching individuel et un suivi téléphonique, des contacts en face à face et indirects.

Ces séances doivent s’appuyer sur un contenu théorique. Un nombre minimum de 3 serait nécessaire.

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