En 2017, l'aide alimentaire a bénéficié à 5,5 millions de personnes en France. Un rapport sénatorial s'intéresse notamment à l'impact des difficultés du fonds européen d'aide aux plus démunis (FEAD) sur le dispositif français, quasi-absent dans le Plan Pauvreté.
Le travail des bénévoles et la générosité des français rendent la gestion de l’aide alimentaire en France particulièrement efficiente, car peu coûteuse pour les finances publiques, au regard du service rendu. Néanmoins, le système d’aide alimentaire français apparait actuellement fragilisé par les difficultés de gestion du FEAD, occasionnant des risques de pertes budgétaires pour la France.
Dans leur rapport, les sénateurs formulent 8 recommandations articulées autour de trois axes :
-Renforcer la gestion opérationnelle française du FEAD ;
-Adapter le modèle associatif aux nouvelles exigences réglementaires sans remettre en cause le système français fondé sur le bénévolat, essentiel à la réussite du dispositif ;
-Peser dans les négociations concernant l’avenir du FEAD et obtenir un assouplissement de ses modalités de gestion.