Comme d’autres avant elle, l’Académie d’Agriculture de France (AAF) s’interroge sur la pertinence de la classification NOVA des aliments.
Si le lien entre une consommation élevée d’aliments transformés (classés NOVA4) et un risque accru de maladie, par rapport à une consommation plus faible, semble avéré, c’est surtout la qualité et la fiabilité de la classification qui sont remises en cause.
L’AAF pointe notamment :
- une classification opérateur dépendante
- une grande hétérogénéité des aliments dans chaque catégorie (notamment NOVA4)
- une stigmatisation des aliments sans piste d’amélioration.
Cette classification a cependant le mérite d’obliger consommateurs, industriels et scientifiques à s’interroger sur la qualité globale de notre alimentation.