Lettre d'informations nutritionnelles pour les professionnels de santé

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Compléments alimentaires

Dans cette vidéo, le responsable du Pôle Compléments alimentaires à la DGCCRF fait le point sur ces produits, dont la consommation augmente en France. Il revient sur leur définition, les contrôles réalisés par la DGCCRF et les risques encourus en cas de fraudes.

Lait et fruits à l'école

Après avoir fusionné en 2017, les programmes concernant la distribution de fruits, légumes, lait et produits laitiers à l'école évoluent encore pour la rentrée 2019/2020.

Le programme est désormais centré sur la distribution pendant le déjeuner dans les catines scolaires (les distributions lors de la récréation du matin ou lors du goûter ne sont plus éligibles).
Les Aliments proposés devront en outre bénéficier d'un signe officiel d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO).

Cette évolution doit permettre d'atteindre l'objectif de la loi EGalim : au moins 50% de produits de qualité et durables, dont au moins 20% de produits biologiques à l'horizon 2022.

Nutri-score : les huiles

Parmi les nouvelles recommandations alimentaires pour la population française figure celle d’«aller vers l’huile de colza, de noix et d’olive» et de «limiter la consommation des produits classés D ou E selon le Nutri-score». Or les huiles d’olive et de noix étaient jusqu’à présent classées D selon le Nutri-score, l’huile de colza étant quant à elle classée C. La Direction générale de la santé(DGS) propose une modification de l’algorithme du Nutri-score afin de mieux prendre en compte les qualités des huiles d’olive et de noix et que celles-ci puissent désormais bénéficier d’un C au Nutri-score. L’arrêté vient de paraître.

Références en sodium et chlore

La publication, cette semaine, des ultimes valeurs nutritionnelles de références (VNR) pour le sodium et le chlore marque la fin d'un travail de dix ans.

Les experts de l’EFSA ont ainsi conclu que 2 g de sodium et 3,1 g de chlorure par jour constituaient une valeur sans danger et adéquate pour la population adulte (femmes enceintes et allaitantes inclues). Ces valeurs sont également déclinées pour les enfants et nourrissons.

Avis EFSA sur l'âge de la diversification

Les experts de l’EFSA concluent qu’Il n’existe pas d’âge précis auquel une alimentation complémentaire devrait être introduite chez tous les nourrissons en Europe. Cela dépendrait des caractéristiques et du développement de chaque enfant.

Le récent avis français de l’Anses sur « Les repères alimentaires pour les populations spécifiques » concluait quant à lui qu’il était « préférable de commencer la diversification alimentaire entre 4 et 6 mois ».

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