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Des carences en vitamines et minéraux sont-elles à craindre chez le végétarien ?

Brèves scientifiques
Publié le 07/09/2011
Modifié le 11/05/2021
Modifié le 11/05/2021
Temps de lecture : 3 minutes
Aliments

Lorsque l’on exclut les aliments d’origine animale de son alimentation, la question de la couverture des besoins en fer et vitamine B12 peut se poser. Le végétarien bien informé couvre correctement ses besoins nutritionnels. Pour le végétalien, les carences peuvent être importantes.

L’ovo-lacto-végétarien équilibre son alimentation

  • Fer : œufs, légumineuses et vitamine C
    Le fer héminique des viandes, le mieux absorbé, est absent de l’alimentation végétarienne. L’apport en fer repose donc sur deux sources principales : les œufs et les légumineuses. Mais ces dernières contiennent des phytates qui inhibent l’absorption du fer. La consommation de vitamine C augmente l’absorption du fer et une consommation importante de vitamine C semble liée à un meilleur statut en fer.
    Les végétariens, s’ils équilibrent bien leur alimentation, ne sont pas plus concernés que les non-végétariens par l’anémie ferriprive même si leurs réserves de fer sont plus faibles.
  • Vitamine B12 : œufs et produits laitiers
    La vitamine B12 est caractéristique des produits animaux. Par ailleurs, des apports importants en vitamine B9 (dont de nombreux végétaux sont riches) peuvent masquer une déficience en B12. La consommation suffisante d’œufs et de produits laitiers est donc essentielle pour couvrir correctement les besoins en vitamine B12.

Les végétaliens ont une alimentation carencée.

Du fait d’apports en calcium insuffisants les végétaliens ont un risque de fracture de 30% supérieur à celui des végétariens et des omnivores. Aucun aliment végétal non enrichi n’est une source suffisante de vitamine B12 (y compris les produits fermentés qui en contiennent de trop petites quantités) et la carence n’est souvent détectée que tardivement. Ce régime est à proscrire chez l’enfant, l’adolescent et la femme enceinte.